Droit de réponse à Ali uld Lembarki : Respuesta al articulo escrito por Naji Yeslam ( Baba Sayed)

 

 OPINION

 

Quand me viendra l'idée de dresser le portrait d'un tortionnaire….

Par Baba Sayed

 

N'ayant jamais, au grand jamais, signé mes articles, ici ou ailleurs, autrement que de mon nom et mon prénom véritables et authentiques, je trouve que la volonté de l'insignifiant mégalomane qui a voulu me confondre, à dessein, avec Naji Yeslam, illustre, de manière caricaturale, les méthodes et les styles par lesquels se sont distingués les services de sécurité sahraouis dirigés, pendant de longues années, par le fameux Omar Hadrami : les gens du peuple (les anonymes) ne comptent pas, ne peuvent pas compter, ils ne peuvent être, dans les meilleurs des cas, que des pions, des portes voix, des caisses de résonances d' « autres » plus connus, plus importants et plus puissants. Selon l'approche privilégiée par ces services, et durant toute la période où Omar Hadrami se trouvait à leur tête, les citoyens (nes) sahraouis (es) « ordinaires », dans leur simplicité, voire leur sincérité innée, ne peuvent pas réfléchir ou penser par eux-mêmes. S'ils « osent » manifester leur intelligence en dénonçant ou en condamnant les pratiques des officiers de l'amn (dont notre insignifiant mégalomane-tortionnaire), comme vient de le faire Naji Yeslam, c'est qu'ils sont « manipulés » par d'autres et donc qu'ils n'« existent » pas ou ne « devraient » pas exister. Dans les deux cas, il faut, dans la réalité, les « supprimer. » C'est le genre de philosophie et de culture que Hadrami a dispensées, pendant de longues années, aux «barbouzes» sahraouis, censés, officiellement, protéger le peuple sahraoui contre son ennemi (le Maroc) et qui se sont révélés, dans la pratique de tous les jours, pires que les véritables agents du makhzen.

La prison de Rachid et bien d'autres qui n'ont rien à envier à Tazmamart, Kal'at M'gouna ou Moulay Chérif (au Maroc), ont été les lieux aménagés spécialement par Omar Hadrami et ses sbires (dont notre insignifiant-tortionnaire-mégalomane) pour se donner, en toute impunité, à leurs exercices favoris de « suppression ».

Et c'est cette même philosophie et culture de l'exclusion et de la « suppression », que l'insignifiant-tortionnaire-mégalomane tient, apparemment (par les moyens dont ils disposent à présent à partir de son exil en Espagne) à vouloir toujours perpétuer, en 2006 -plus d'une décennie après que Omar Hadrami ait rejoint le Maroc- en niant jusqu'à l'existence de Najem Yeslam, pourtant quelqu'un qui, semble-t-il, le connaît bien. et en laissant supposer &endash;quelle fatuité- que de tous les sahraouis, il n'y a que moi qui pourrait « oser » encore le défier ou le mettre en cause !!

Non, l'insignifiant-tortionnaire-mégalomane, tu te trompes lourdement, je ne suis pas Najem Yeslam et je n'ai vraiment pas de temps -tu devrais bien le savoir depuis longtemps- à perdre en s'intéressant à toi, à tes accusations gratuites, ou à ton passé glauque, pitoyable et misérable.

Najem Yeslem qui te connaît apparemment bien, saura répondre, s'il le veut, à tes délires. Cela le regarde et ne me concerne nullement.

Quant à moi, quand me viendra -peut-être un jour proche- l'idée de dresser, dans un article ou un livre, le portrait d'un insignifiant-mégalomane-tortionnaire (pourquoi pas toi ?), je le ferai, comme à l'accoutumée, au grand jour, en signant de mon vrai nom et prénom.

20.04.06


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