OPINION

 

La France et le peuple sahraoui

Salah Khatri


La France estime que le respect des droits de l’homme est un critère plus objectif pour mesurer l’effectivité de la démocratie que des indices comme la tenue d’élection et le multipartisme. Cependant, la prise en compte des droits de l’homme dans la politique internationale doit faire l’objet d’une vraie réflexion, il existe une centaine de traités sur le sujet. Un certain nombre des traités internationaux et des conventions multilatérales sont récusés comme des droits fondamentaux, mais ,seuls les pays de nord peuvent s’offrir, pas des gouvernements de pays du tiers-monde, D’où le besoin de s’interroger sur ce que sont les droit fondamentaux de l’homme pour réassoir leur légitimité. Selon le haut- commissariat des Nations Unies  aux droits de l’homme il existe 7 conventions internationales fondamentales qui constituent une sorte de noyau dur. La politique française doit être posée essentiellement sur la défense des principes juridiques, philosophique et moraux de la déclaration universelle des droits de l’homme, dont le champ est celui de la libération de l’homme de la misère et de la terreur. Naturellement, ces droits ne peuvent s’exercer que dans le cadre d’un régime de droit, d’un régime démocratique.
L’ensemble des conventions qui ont été signées pendant les 60 années d’existence de Nations Unies met l’accent sur la démocratie et sur les droits de l’homme. Malheureusement, La tendance naturelle du gouvernement français est de corresponde en priorité avec le pouvoir politique sans la société civile dans les autres pays, et la premier critère a été celui de la coopération avec les dictatures, la France a soutenu certains régimes dictatoriaux en Afrique, ce que à été très dévastateur pour les peuples de ce continent, Des dictatures ont été soutenues au Congo, au Rwanda au Togo, au Maroc, etc. La politique internationale française est restée dans le passé colonial et dans les cadres des relations des amitiés avec des chefs d’état, notamment africains, qui sont ton tantôt dictateurs, tantôt extrêmement corrompus.
Mais il n’ y a pas de corruption sans corrupteur, comme, il n’y a pas de démocratie sans droits de l’homme et réciproquement.
Dans les années 1960, la politique de la France s’est exprimée à travers la mise en place du réseau Foccart, après celui, de l’esclavagisme, a succédé la colonisation et son corollaire, le pillage des richesses, puis la néo-colonisation, La France continuera d’interdire aux peuples africains de jouir de leurs droits et de profiter de leurs ressources, par l’intermédiaire de réseaux de défense des intérêts politique et économiques, toujours actifs.   
La France soutient les régimes en place et continue à leur apporter un garantie militaire, c’est cela qui doit changer aujourd’hui , la politique étrangère de la France comme un grande nation des droits de l’homme doit s’adresser en priorité aux sociétés civiles et aux acteurs du changement sur le terrain, qui se battaient quotidiennement pour implanter la démocratie et la liberté individuelle dans leur société, là où les droits de l’homme les plus fondamentaux sont souvent remis en cause par les détenteurs du pouvoir.
Tant que la France continuera à mettre les armes entre les mains des jeunes et à monter les ethnies les unes contre les autres, la situation en Afrique n’évoluera pas.
La coopération entre les pays doit s’inscrire dans une perspective commune, celle de la défense des droits universels, qui seule peut fonder l’idée d’une communauté internationale.
Mais, les déséquilibres sont tels que les relations internationales sortent souvent de ce schéma, à titre d’exemple, regardons  la coopérations franco-africaine, celle-ci échappe largement au contrôle parlementaire, au sein même de pays des droits de l’homme . 99% de l’aide publique au développement à destination de l’Afrique passe par le canal gouvernemental,  et la relation de la France avec les pays africains n’a contribué à promouvoir ni des états stabilisés, ni du développement économique, ni de la démocratie, cela, montre que les raisons d’état l’emportent sur la défense des droits. Il est bien, certes, que ce système doive évoluer.
La France n’est pas bien placée en ce domaine, elle doit engager une vraie réflexion sur sa politique au sein des organisation internationales vers l’Afrique et particulièrement vers le Sahara occidental, et  le gouvernement qui élabore le programme de la politique extérieure doit écouter et prendre en compte  le droit des peuples a la liberté, il est également nécessaire de tenir compte de l’avis du peuple sahraoui. Il me semble qu’une question essentielle doit se poser : la politique française en Afrique et dans le conflit du Sahara occidental est-elle compatible avec les droits de l’homme et le développement de la démocratie ?
Aujourd’hui, les peuples de tous les pays du globe doivent pouvoir profiter des richesses humaines et naturelles de leurs territoires.
Dans le mesure où le profit et toujours prioritaire sur le respect des droit de l’homme les plus fondamentaux, et si la France veut continuer d’être à la pointe de la promotion des droits de l’homme, elle doit lever ses réserves et changer ces attitudes schizophrènes envers le peuple sahraoui.
La France n’a jamais pu ou voulu tourner la page de son passé avec le peuple sahraoui, et
N’a jamais oublié ou pardonné l’engagement du peuple sahraoui dans la résistance contre sa colonisation dans la région, et spécialement dans les batailles suivantes :
En janvier 1913 à Lobeyuratt
En mars, mai, juin 1914 à Tagant
En octobre et avril 1917  à Adrar au Tagant et au Hodh
En septembre 1921 à Hodh et Azwad
En 1922 à Tidjikja
En 28 novembre 1923 dans la région du N’tid à Cheirick
En 1923 à Tombauctou
En 23 octobre 1924 à Lekdim dans le Hofrot de Ouadane
En 26 mars 1924 à Port Etienne
En 1925 à Treyfiya , un combat légendaire par son exceptionnelle durée et des tactiques qui ont été l’objet d’une analyse approfondie des observateurs français et espagnols.
En 28 mars 1932 à Oumoutounsi
La France ne reconnait pas :
-
que le colonel Mouret rasa la ville sainte (Samara) et  brûla la bibliothèque historique, le 9 février 1913.
- l'intervention de l’armée aérienne française à côté de l’armée mauritanienne en 1976, 1977, 1978,  contre le peuple sahraoui, à partir de la base militaire de Saint Louis au Sénégal.
 - qu'elle est au côté du palais royal  marocain militairement, logistiquement et diplomatiquement, depuis 1975 contre le peuple sahraoui.
Que approche la France au peuple sahraoui, son amour de la liberté, ou son courage, ou sa générosité ?
Quelle haine ou quelle honte de la France vers son histoire avec le peuple sahraoui ?
Si non pourquoi la France chercherait-elle à prolonger la souffrance du peuple sahraoui :
Un peuple exilé depuis plus de 30 années,
Un peuple qui vit dans le désert depuis plus de 30 années.
Mais jusqu'à quand ?
Il n’est plus possible de faire semblant, de faire respecter les droits tout en continuant de s'ingérer dans le droit du peuple sahraoui à la vie.
Et le refus de l’autodétermination du peuple sahraoui est assimilable à un refus des droits de l’homme.

Salah Khatri                             
Paris 10 mars 2006



Francia y el pueblo sahraoui

Salah Khatri


Francia considera que el respeto de los derechos humanos es un criterio más objetivo para medir la eficacia de la democracia que índices como la celebración de elección y el multipartidismo. Sin embargo, la consideración de los derechos humanos en la política internacional debe ser objeto de una verdadera reflexión, existe un centenar de Tratados sobre el tema. Un determinado número de los Tratados internacionales y convenios multilaterales se desafían como derechos fundamentales, pero, solamente los países de norte pueden ofrecerse, no de los Gobiernos de país del tercer mundo, de ahí la necesidad de preguntarse sobre lo que son el derecho fundamentales del hombre réassoir su legitimidad. Según el Alto Comisionado de las Naciones Unidas a los derechos humanos existe 7 convenios internacionales fundamentales que constituyen una clase de núcleo duro. La política francesa debe colocarse esencialmente sobre la defensa de los principios jurídicos, filosófico y morales de la declaración universal de los derechos humanos, cuyo campo es el de la liberación del hombre de la miseria y el terror. Naturalmente, estos derechos no pueden ejercerse sino en el marco de un régimen de derecho, de un régimen democrático.
El conjunto de los convenios que se firmaron durante los 60 años de existencia de las Naciones Unidas hace hincapié en la democracia y sobre los derechos humanos. Desgraciadamente, la tendencia natural del Gobierno francés es de corresponda prioritariamente con el poder político sin la sociedad civil en los otros países, y el primer criterio fue el de la cooperación con las dictaduras, Francia apoyó algunos regímenes dictatoriales en África, lo que a verano muy devastador para el pueblo por este continente, se fueron algunas dictaduras en el Congo, en Ruanda en Togo, en Marruecos, etc La política internacional francesa siguió siendo anteriormente colonial y en los cuadros de las relaciones de las amistades con Jefes de Estado, en particular, africanos, que son tu a veces dictadores, a veces extremadamente corrompidos.  Pero no hay corrupción sin corruptor, como, él no hay democracia sin derechos humanos y recíprocamente.
En los años sesenta, la política de Francia se expresó a través de la instauración de la red Foccart, después de el, del esclavismo, sucedió la colonización y su corolario, el saqueo de las riquezas, luego la neocolonización, Francia seguirá prohibir al pueblo africano gozar de sus derechos y de aprovecharse de sus recursos, por medio de redes de defensa de los intereses política y económicos, siempre activos.
Francia apoya los regímenes existentes y sigue aportándoles una garantía militar, es eso que debe cambiar hoy, la Política Exterior de Francia como una gran nación de los derechos humanos debe ir dirigida prioritariamente a las sociedades civiles y a protagonistas del cambio in situ, que se pegaban diariamente para establecer la democracia y la libertad individual en su sociedad, allí donde los tenedores a menudo ponen los derechos humanos más fundamentales en entredicho del poder.
Mientras Francia seguirá poniendo las armas entre las manos de los jóvenes y subiendo a las etnias las unas contra otros, la situación en África no evolucionará.  La cooperación entre los países debe inscribirse en una perspectiva común, la de defensa de los derechos universales, que sola puede fundar la idea de una comunidad internacional.
Pero, los desequilibrios son tales que las relaciones internacionales salen a menudo de este esquema, como ejemplo, observan las cooperaciones francoafricana, ésta escapa de sobra al control parlamentario, dentro de país de los derechos humanos. un 99% de la ayuda pública al desarrollo con destino a África pasa por el canal gubernamental, y la relación de Francia con los países africanos sólo contribuyó a promover ni de los Estados estabilizados, ni del desarrollo económico, ni la democracia, eso, muestra las razones de Estado triunfan sobre la defensa de los derechos. Él está bien, ciertamente, que este sistema deba evolucionar. Francia no se coloca bien en este ámbito, debe iniciar una verdadera reflexión sobre su política en la organización internacionales hacia África y especialmente hacia el Sahara occidental, y el Gobierno que elabora el programa de la política exterior debe escuchar y tener en cuenta el derecho del pueblo a la libertad, es también necesario tener en cuenta el dictamen del pueblo sahraoui. Me parece que una cuestión esencial debe plantearse: ¿la política francesa en África y en el conflicto del Sahara occidental es compatible con los derechos humanos y el desarrollo de la democracia?
En la actualidad, el pueblo de todos los países del globo debe poder aprovecharse de las riquezas humanas y naturales de sus territorios. En el mide dónde el beneficio y siempre prioritario sobre el respeto del derecho humano el más fundamentales, y si Francia quiere seguir estando en vanguardia de la promoción de los derechos humanos, debe suprimir sus reservas y cambiar estas actitudes esquizofrénicas hacia el pueblo sahraoui.
Francia nunca ha podido o ha querido volver la página de su pasado con el pueblo sahraoui, y nunca ha olvidado o ha perdonado el compromiso del pueblo sahraoui en la resistencia contra su colonización en la región, y especialmente en las siguientes batallas:
En enero de 1913 a Lobeyuratt
en marzo, mayo, junio de 1914 a Tagant
en octubre y abril de 1917 a Adrar al Tagant y al Hodh
en septiembre de 1921 a Hodh y Azwad
en 1922 a Tidjikja
En 28 de noviembre de 1923
en la región de tid a Cheirick en 1923 a Tombauctou
en 23 de octubre de 1924 a Lekdim en el Hofrot de Ouadane
en 26 de marzo de 1924 a PORT Etienne
En 1925 a Treyfiya, un combate legendario por su excepcional duración y táctica que fue el objeto de un análisis profundo de los observadores franceses y españoles.
En 28 de marzo de 1932 a Oumoutounsi
Francia no reconoce:
- que el coronel Mouret afeitó la ciudad santa (Samara) y quemó la biblioteca histórica, el 9 de febrero de 1913.
- la intervención del ejército aéreo francés junto al ejército mauritano en 1976, 1977, 1978, contra el pueblo sahraoui, a partir de la base militar de San Luis en Senegal.
- que está al lado del palacio real marroquí militarmente, logística y diplomáticamente, desde 1975 contra el pueblo sahraoui. Qué se acerca Francia al pueblo sahraoui ? su amor de la libertad, o su valor, o su generosidad?
Qué odio o qué vergüenza de Francia hacia su historia con el pueblo sahraoui? Así no porqué Francia pretendía prolongar el sufrimiento del pueblo sahraoui:  Un pueblo exiliado desde más de 30 años, Pero hasta cuándo? No es ya posible hacer pareciendo, de hacer respetar los derechos siguiendo al mismo tiempo introduciéndose en el derecho del pueblo sahraoui a la vida. Y la denegación de la autodeterminación del pueblo sahraoui es asimilable a una denegación de los derechos humanos. 

Salah Khatri                              
París 10 de marzo de 2006


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