Ce n’est certainement pas faire œuvre d’originalité que de
souligner un fait qui relève certainement pour tout un chacun de
l’ordre de l’évidence, à savoir que l’Algérie
dérange.
Elle dérange en premier le Maroc, son voisin du Nord, qui a
accepté, contrairement la voie de la soumission à celle
de la dignité. Ce Maroc qui n’a pas hésité, au
lendemain d’une indépendance formelle octroyée, à
brader les intérêts de son peuple marocain et à
hypothéquer l’avenir de sa jeunesse, au profit des puissances
européennes, en échange de leur soutien à un
régime monarchique féodal et anachronique.
Elle
dérange en premier le Maroc, son voisin du Nord, qui a
opté, dans ses rapports avec l’étranger,
contrairement à elle, pour une politique de vassalisation
et de dépendance. Ce Maroc qui n’a pas hésité, au
lendemain d’une indépendance formelle octroyée, de brader
les intérêts de son peuple d’hypothéquer l’avenir
de sa jeunesse, au profit des puissances européennes, en
échange de leur soutien à son régime monarchique
féodal et anachronique.
Ces oligarchies et ces puissances, et en premier lieu La France de
Chirac et l’Espagne de Zapatéro, auraient sûrement
espéré et souhaité composé avec une
Algérie faible et impuissante qui leur tend
régulièrement la main pour mendier les
rééchelonnement de sa dette ou leur soutien contre son
propre peuple comme le font certains de ses voisins. La France de
Chirac et l’Espagne de Zapatéro auraient certainement
espéré continuer de compter les morts algériens et
de verser, de temps à autre, des larmes de crocodile sur son
triste sort de pays éternellement en proie à la violence,
que de la voir renaître de ses cendres, par la
détermination et le sacrifice de ses enfants et d’être,
ainsi, obligées et contraintes, comme c’est le cas depuis
l’avènement Bouteflika, de composer d’égal à
égal avec elle.
Ces puissances et ces oligarchies avec lesquelles l’Algérie
vient, par ailleurs, d’engager, depuis les derniers mois, un bras de
fer sur l’avenir de la question du Sahara Occidental ne peuvent que se
féliciter, si toutefois elles ne sont pas leurs propres
instigatrices, des actes de terrorisme aveugle qui viennent de frapper
la capitale algérienne et de ravir la vie à des dizaines
d’innocents.
Mais il n’y a pas que la monarchie marocaine et les puissances
européennes que l’Algérie dérange. Il y a aussi
ces factions terroristes aigries qui n’ont pas pardonné à
l’Algérie, à son peuple et à ses institutions de
s’être dressés, avec courage, sur leur chemin, leur avoir
tenu tête et finalement vaincu, dans l’indifférence
générale du monde dit libre qui cherche aujourd’hui, par
tous les moyens, son aide et son amitié.
Quelques soient la gravité des épreuves auxquelles elle
est appelée à faire face, la diversité et
l’importance des adversaires et des ennemis qui n’hésiteraient
pas de lui nuire, chaque fois qu’ils se sentent en mesure de le faire,
nous savons que l’Algérie restera éternellement
fière, debout et forte.
13.04.07